01/03/2018
Le bel inattendu du 28 février...
La neige s'est invitée en ce dernier jour du mois, je prends un
an de plus....mais dans de si belles conditions météo que j'en
suis comblée. Je ne pouvais rêver plus bel anniversaire.
Petit tour de piste enneigé à PAU ce matin,
le parc Beaumont, le Château, des fleurs de camélias ...
et la piscine .
i
14:19 Publié dans actu, Anthologie personnelle de la poésie, Aquitaine et Grand Sud Ouest, Cadeau, Environnement, nature, Hiver 2017-2018, Mon Béarn, Objectif et grands formats, Pau, ma ville,, sciences, climat, écologie | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : anniversaire, pau, neige, parc beaumont, chateau de pau
16/02/2018
Comme un air de printemps
20 degrés en bas..
..
que nous réserve la vallée d'Aspe ?
Pas de surprise : la neige est encore là, mais Lescun avec ses 14
degrés perd peu à peu la neige tombée en abondance la semaine
dernière.
C'est beau, calme, comme j 'aime,
un air léger et frais, le silence,
des couleurs et le blanc,
les premiers chatons le long du gave de Lescun.
Des chèvres sur pieds, la tome de chèvre et le chèvre crémeux
d'Aydius, du vrai local , exquis, nature.
06:50 Publié dans actu, Aquitaine et Grand Sud Ouest, Aspe, vallée sauvage des Pyrénées, Dire l'Amour , Autour du coeur..., Environnement, nature, Gourmandise, bonnes adresses,Cuisine, Quand est-ce, Hiver 2017-2018, Lescun, Mon Béarn, Montagnes et Pyrénées, Objectif et grands formats, Pau, ma ville,, Pyrénées-Atlantiques | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : lescun, aydius, vallée d'aspe, pyrénées, neige, fromage de chèvre, locavore
14/02/2018
Mardi Gras sous la neige à Trianon
Charme inégalé du Belvédère sous la neige.
Michelangeli joue Claude Debussy, Des pas sur la neige
Trianon révèle toute sa spendeur lors des jours blancs
de février 2018
09:13 Publié dans actu, Anthologie personnelle de la poésie, Dire l'Amour , Autour du coeur..., Domaine de Versailles, Environnement, nature, Histoire de l'Art, peinture,danse,sculpture,archit, Hiver 2017-2018, Mes amours musicales, Photo, Piano ma passion, Versailles | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : trianon, belvedere, neige, février 2018, domaine de versailles, debussy, des pas sur la neige, michelangeli
07/02/2018
Arcachon, février 1956 : La neige, il y a 62 ans
La neige , l'hiver, c'est banal.
En ce mois ce février 2018, c'est la panique :
Les automobilistes, tout le monde s'en prend au manque
d'information, mais peu évoquent l'inconscience des
automobilistes qui persistent à circuler sans équipements
appropriés aux conditions hivernales.
Quand on sait que les pays européens ont en majorité adopté
une politique drastique pour que les automobilistes adoptent
des pneus neige. En Allemagne, on ne connait pas ces folies
routières parce qu'il neige. En Autriche, tout véhicule non
équipé est immobilisé dans l'instant, et son conducteur verbalisé
jusqu'à 5000 euro pour mise en danger d'autrui.
Nous avons un retard préjudiciable en matière de sécurité de
notre propre véhicule. L 'essentiel du problème est là .
Retour sur une periode de neige, et quelle neige ...!
C'était il y a 62 ans...février 56, presque jours pour jours...
__________
Pas d'école en ce jeudi, ciel bas et terne,
lumière tirant sur le jaune.
Je ne connaissais pas,
habituée que j'étais à la clarté lumineuse
du bassin d'Arcachon, aux grisés bleus de l'hiver
calme et doux
sur les grèves atlantiques.
Ce jeudi là, tout était différent
les premiers flocons voltigèrent
vers midi,
légers,
légers,
inhabituels sur mon coin d'océan.
Légers,
légers,
légers,
puis plus denses,
serrés,
prenant du poids et des rondeurs,
de plus en plus palpables.
Le nez collé à la verrière du studio,
comme on appelait ce petit salon donnant à l'est,
tout vitré,
je regardais ma première vraie neige,
espérant secrètement qu'elle ne s'arrêterait jamais.
Jamais,
je priais au fond de moi,
car la prière c'est l'avenir au présent,
je n'osais le dire car mon papa montrait
des signes d'énervement,
semblait contrariépar cette atmosphère nouvelle.
Toujours pessimiste, il imaginait déjà quelque catastrophe.
La neige continuait,
continua,
et l'après midi,
et la soirée, .
Vers 17 heures,
un ami médecin dérapa dans la côte de notre rue,
et sa voiture s'immobilisa
le nez dans un réverbère, juste devant chez nous.
« Bah, je la récupèrerai demain.
Surveille - la » lança-t-il goguenard à papa .
Le dîner fut électrique.
Maman "très enceinte" comme je disais,
ne pouvait calmer mon excitation,
j'allais et venais de fenêtres en verrière .
La nuit , bleu marine,
était scintillante de ces mouches blanches qui commençaient à imprimer
leur graphisme sur ma rétine.Je ne voyais plus qu'elles.
Le coucher fut tardif.
Il neigeait .
Au matin, il me fut annoncé qu'il n'y aurait pas école.
Derrière les vitres,
le spectacle le plus incroyable m'attendait.

l'avenue Gambetta, notre rue
depuis la terrasse de notre maison
Photo Jean Cottard
*
Le jardin n'existait plus,nivelé, englouti,
la chaudière à charbon ne tirait pas,
comme étouffée par l'atmosphère sans vent, enserrante.
Il faisait froid dans la maison,
mais mon cœur battait d'une brûlante chamade.
Il neigea tout le vendredi.
Au matin du samedi,
la ville n'était plus qu'un gigantesque champ uniforme,
d'une blancheur qui m'était inconnue.
*
*
Si j'avais dû la comparer à des sons,
je l'aurais qualifié de « stridente »
aussi insupportable aux oreilles qu'elle l'était
à mon regard
Trop brillante, trop ardente,.
La voiture de l'ami Gilles avait disparu sous
une gangue glacée.

car pendant plus de 20 jours,
nous connûmes un froid sibérien : tuyaux d'eau gelés,
il fallait remplir de neige la baignoire pour récupérer
de l'eau ,
la faire bouillir...Pénurie de charbon.
J'ai usé un petit balai de paille pour le simple plaisir
de déblayer la neige des marches
qui descendaient au jardin.
Nous, les enfants,si heureux de ce cadeau du ciel,
nous dévalions l'avenue Gambetta
avec des cartons en guise de luges;
et pour les grands, l'école reprit, bon an mal an.
Je conserve un souvenir extraordinaire ?
celui de mon père chaussant ses skis de bois ,pour,
avec un ami du quartier,
effectuer la descente vers le centre ville
le premier matin de paralysie,
histoire de remonter pain et lait à des Arcachonnais
bloqués dans leurs maisons
totalement inadaptées à ce climat.
Le bassin charriait de la glace,
les arbres s'effondraient sous le poids ,
vous pouvez ne pas me croire,mais de mes souvenirs,
il demeure des traces photographiques.
*
*
Photos incroyables, (Léo Neveu ) collection personnelle
et celles que Noël Courtaigne,
passionné des vieux clichés d'Arcachon
m'a autorisé à publier.(coll Ardouin )
et des photos personnelles
dues à l'objectif de mon papa.
Authentique souvenir d'enfance,de ceux qui vous laissent
un goût de conte et d'irréel.
*
Gaby devant le Club
l'Hôtel de France, boulevard de la Plage,
aujourd'hui disparu
clin d'œil à Monsieur Bernadac, à Jeanine.
Le Café Thiers, ancien Repetto
18:24 Publié dans .... de familiae vita, Anthologie personnelle de la poésie, Aquitaine et Grand Sud Ouest, Arcachon, Dire l'Amour , Autour du coeur..., Environnement, nature, Gironde, Hiver 2017-2018, Lescun, Mémoire., Noir&blanc que j'aime, Nouvelles et écrits personnels protégés par la loi, Objectif et grands formats, Objectif plume | Lien permanent | Commentaires (11) | Tags : arcachon, bassin d'arcachon, neige, hiver, fevrier 1956, blanc, photo, noir et blanc, leo neveu, jean cottard, robert fleury, exceptionnel, avenue gambetta!, anniversaire, la dépêche du bassin, neige fevrier 2018