12/04/2018
Un souffle de printemps
17:06 Publié dans actu, Aquitaine et Grand Sud Ouest, Chansons, Dire l'Amour , Autour du coeur..., Environnement, nature, flore, Mon Béarn, Objectif et grands formats, Passions, Photo, Printemps 2018 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : printemps, béarn, pissenlit, jacques brel, au printemps, jolie fleur de papillons
07/04/2018
Les premières,
On rapporte que Fontenelle en était fou :
est-ce cette passion gourmande qui lui permit d' approcher
le centenaire ?
Lui les dégustait ainsi :
Préparer et cuire classiquement les asperges et les œufs à la
coque. Sauce : pendant la cuisson des œufs, faire fondre 50 g de
beurre puis ajouter le jus d'1/2 ou d'un citron ( goûter) saler, poivrer.
Déguster en trempant l'asperge dans l'œuf puis dans la sauce :
c'est plus subtil que la classique vinaigrette.

Ici, les premières, vertes et bio.
Notre Béarn , tout comme les Landes , sait nous offrir
les merveilles de la terre .
Vinaigrette , beurre , crème ou nature,
ou comme le réalise le chef Alain Passard, sautées doucement
au beurre, muscade, tombée de quelques feuilles d'epinards, et
un trait de vinaigre de cidre.
Pour moi, ce sera nature avec un pain craquant, pour
profiter des saveurs printanières , de la tendreté
exquise, sans en laisser le moindre petit bout .
Mais la recette d'Alain Passard est une merveille de saveurs.
https://www.francemusique.fr/emissions/le-palais-musical-d-alain-passard/le-palais-musical-d-alain-passard-du-samedi-31-mars-2018-59738
Connue des Romains, cultivée en France depuis le XVe siècle, l'asperge est devenue un hôte habituel de nos jardins potagers. Les premières asperges sont une des joies du gastronome : elles signent la fin de l'hiver et le retour des légumes frais poussés dans nos jardins. Il existe trois grands types d'asperges, qui sont toutes cultivées de nos jours :
l'asperge sauvage, verte, plus fine et au goût plus marqué, que l'on peut encore récolter dans certains régions du pourtour de la Méditerranée, qui est en fait une graminée et non une asperge véritable ; l'asperge verte, plus précoce, verte et charnue, tendre, dont la région de prédilection est la Provence au sud du Luberon, le Pays d'Aigues où poussent dans les alluvions sablonneuses de la Durance les fameuses asperges de Lauris et de Pertuis, qui furent célébrées par Auguste Escoffier.
Les asperges blanches, souvent appelées en Italie asperges violettes, plus tardives, goûteuses, dont la base est plus ferme et qui doivent être impérativement épluchées : leurs régions de production se partagent entre les terres sablonneuses du Val de Loire, la Sologne (depuis 1870) et l'Alsace, bien que les types originels viennent de Hollande et d'Argenteuil, où, cultivée depuis 1805, malheureusement les grands ensembles ont remplacé les maraîchers. En fait, c'est le mode de culture, et la façon dont on les butte qui détermine la couleur de l'asperge : quand elle pousse complètement sous terre, elle est de couleur blanche ; quand la pointe sort de terre, sa couleur devient violette, et si elle pousse à l'air libre, elle se colore en vert.
Les asperges sont originaires de l'Asie mineure et elles étaient présentes et consommées sur les bords de la Méditerranée dès l'Antiquité. On les retrouve sur les fresques de la première pyramide égyptienne, celle de Djéser à Saqqarah il y a trois millénaires. Les Grecs s'attachèrent surtout à leurs vertus aphrodisiaques supposées en rapport avec la forme ithyphallique de la pousse d'asperge, et diurétiques : Hippocrate la recommandait sur ces deux préceptes pour les douleurs de l'urètre ! Les Romains furent fous d'asperges et, selon Pline, on en cultivait à Ravenne qui étaient si grosses qu'il en fallait trois pour faire une livre, ce qui leur valut d'être taxées comme produit de Luxe par « l'Édit du Maximum ». Elles disparurent ensuite des tables européennes, furent réintroduites par les arabes en Espagne, puis réapparurent sur la table des Rois de France.
Suivent quelques assiettes et réalisations d'Alain Passard,
le maître des légumes ,triplement étoilé.
09:14 Publié dans actu, Environnement, nature, flore, Gourmandise, bonnes adresses,Cuisine, Quand est-ce, Grande Histoire et petites histoires, Landes, Les halles et le carreau, Lire, Bouquins - bouquins, des livres pour vivre, Mon atelier cuisine, Mon Béarn, Objectif et grands formats, Passions, Personnalités d'exception, Printemps 2018, Pyrénées-Atlantiques, Versailles | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : asperges, les premières, fontenelle, béarn, primeurs, landes, louis xiv, la quintinie, versailles, serres chaudes, potager du roi, alain passard
24/03/2018
La mort des oiseaux...?
Un jour, un printemps silencieux ?
Avez-vous remarqué que, depuis quelques années,
les trajets en voiture ne souillent plus pare-brise et calandre
des centaines d'insectes que la vitesse jusque là stoppait net
dans leur vie brève,
et qui s'écrasaient, sanglants sur nos véhicules ?
A force de jouer aux apprentis sorciers, les hommes inondant la
planète agricole et autre d'insecticides, ont ébranlé la fragile
chaine alimentaire. Les oiseaux ne trouvent plus de quoi vivre et
bientôt survivre.
Où sont passés tous ces insectes, toutes les graines,
la nourriture des oiseaux?
Une disparition vertigineuse,
les populations d'oiseaux se sont réduites d'un tiers
en quinze ans.
L'accélération lors des 2 dernières années s'est
encore intensifiée.
Nous sommes proches de la catastrophe écologique. La fin des
jachères, des chaumes hivernaux, la flambée des cours du blé, la
reprise du suramendement au nitrate, la généralisation des
néonicotinoïdes, insecticides neurotoxiques.
La disparition des alouettes, des chardonnets élégants,
des bouvreils des pivoines, des grives, des bécassines des marais,
des petits piafs passereaux, de ces chanteurs des saisons, va-t-
elle, enfin ! faire prendre conscience des folies que nous
multiplions?
A la vitesse de notre folie, nous entamons sans doute le dernier
millénaire de notre pseudo-humanité .
Moins d'insectes, moins de pantes sauvages,
presque plus de prairies naturelles, moins de graines;
si nous voulons enrayer le déclin de la biodiversité, il est
urgentissime de modifier le modèle agricole.
Je n'ose imaginer la campagne dans ce silence de mort que nous
même aurons engendré . Comme notre prope disparition.
Guettez la presse, de nombreux articles en ce moment.
Photos du net.
Et un peu de la musique qu'ont inspirée les oiseaux.
Prétexte à re entendre le Catalogue des oiseaux
d'Olivier Messiaen .
Ici, l'alouette lulu par Yvonne Loriod
épouse au nom prédestiné du compositeur
et qui fut professeur de piano au Cnsm de Paris
07:10 Publié dans actu, De quoi j' mêle, Ebats politiques, Environnement, nature, flore, Foutage de gueule, Médecine, diététique , alimentation biologique, vé, Mes amours musicales, Musique pour le jour et la nuit, Objectif plume, Passions, Piano ma passion, Presse, société, éducation, information,, Printemps 2018, sciences, climat, écologie | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : biodiversité, oiseaux, disparition, campagne, modèle agricole, neocotinoïdes, extinction
06/11/2017
Dimanche 5 novembre, tout change
Ailleurs peut -être,
mais ici, nous ne sentions pas encore l’automne,
le vert domine,
et les refuges pour petits animaux sauvages et insectes sur les tas de bois ont leur
franc succès,
viendront sans doute de mauvais jours, ce dimanche nous laisse augurer fraîcheur,
pluie, vent mauvais. On a allumé un peu de chauffage.
Orages et arc en ciel, c'est parti pour des mois...
Mais en attendant, sous le soleil béarnais de cette semaine qui fut très douce
et plutôt belle,
promenons -nous dans les bois
08:41 Publié dans actu, Aquitaine et Grand Sud Ouest, Automne 2017, Environnement, nature, flore, Marcher, Mon Béarn, Montagnes et Pyrénées, Objectif et grands formats, Pyrénées-Atlantiques | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pau, béarn, automne, refuge petite faune, tas de bois, vert